« LE PRÉSIDENT DE LA FIN DES PRIVILÈGES »
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Jean-Claude Coutausse pour Le Monde
Jean-Claude Coutausse/french-politics.com pour « Le Monde »
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Dans la matinée, Martine Aubry a appelé les militants socialistes à « soutenir jusqu’au bout » François Hollande.
« L’égalité, ce n’est pas l’assistanat, c’est la solidarité ». Le candidat socialiste la « nouvelle aristocratie » qui « s’installe et prospère ». « Je serai le président de la fin des privilèges parce que je ne peux pas admettre que pendant ce temps-là où certains s’enrichissent sans limite, la pauvreté s’aggrave, et 8 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, dont beaucoup trop d’enfants, a-t-il déclaré. L’égalité, ce n’est pas l’égalitarisme, c’est la justice ; ce n’est pas l’assistanat, c’est la solidarité. Les Français n’ont rien à craindre de l’égalité, de la redistribution. »
C’est en vue de cette égalité que François Hollande a proposé de supprimer « les niches accordées aux ménages les plus aisés et aux grandes entreprises ». Il a annoncé qu’il rétablira « l’équilibre budgétaire en fin du mandat », en supprimant « la règle aveugle du non remplacement d’un fonctionnaire sur eux partant en retraite ».
« L’accès pour tous au logement » C’est dans la ligne de cette égalité que François Hollande a proposé « l’accès au logement pour tous ». « Le livret A verra son plafond doublé afin que tous les Français puissent financer le logement social », a déclaré le candidat du PS.
« La jeunesse est notre chance » « La promesse républicaine, c’est que chaque génération vivra mieux que la précédente. Cette promesse est trahie, a affirmé François Hollande. C’est avec la jeunesse que je veux présider la France. A la fin du quinquennat, le nombre de jeunes sortant sans qualification du système scolaire [doit être] divisé par deux. » Il a demandé à « n’être jugé que sur un seul objectif : est-ce que les jeunes vivront mieux en 2017 qu’en 2012 ? »
« Une France de la justice et du civisme » Le candidat socialiste a terminé sur son « rêve français », « ce récit républicain que mai 68 a aussi d’une certaine façon fait resurgir ». « Le rêve français, c’est l’affirmation des valeurs universelles qui font que la nation n’est pas un espace limité, a-t-il développé. Le rêve français c’est notre histoire, c’est notre projet, c’est une force que je vous propsoe parce qu’ils nous ressemble, nous rassemble. Une France de la justice où l’argent sera remis à sa place qui est celle d’un serviteur et non d’un maître. Une France du civisme où chacun se demandera non pas ce que la République peut faire pour lui, mais ce que lui peut faire pour la République. »